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mercredi 12 novembre 2008

Un ancien de la" belle époque" nous rejoint,,,

Bonjour Alain,

Je suis encore sur le coup de ton contact par Copains d'avant ! Institut Neyrand, que de souvenirs, la plupart occultés pour cause de sentiments assez désagréables; Mirbeau, les coups de règles sur la tête ou les doigts etc...j'aurais beaucoup à raconter sur le sujet !
J'y étais pensionnaire de 1962 à 1967, de la "11ème" (CP) au CM2 (qu'on appelait "7ème")

J'ai hâte de pouvoir intervenir sur ton blog pour y inscrire mes souvenirs et mes questions ! Que faut-il faire pour y participer ?

Merci encore,
Amicalement,

Jean-Pierre Colas

RE:Je t'ai envoyé une invitation pour accéder à la publication

Alain

4 commentaires:

JP a dit…

Bonjour à tous,

Je vous livre mes souvenirs (fantasmés ou non ?) et mes questions.

de 62 à 67, date à laquelle j'ai été "prié" de quitter l'établissement (je m'en expliquerai plus loin), je portais le numéro 21 qui devait être cousu sur tout vêtement chaussettes comprises. Je me rappelle donc de la lingère qui me semblait être la plus jeune adulte de la taule (lingerie à droite après l'entrée). J'ai oublié son nom, Mlle quelque-chose qui remplaçait une "vieille" instit en 11è, 10è (Mlle ?). Les deux pouvaient nous "coller" sous leur bureau pendant la classe; je préférais dans ce cas la première à la seconde...Cette perversité me semble d'ailleurs avoir fait partie de l'identité de l'établissement.
Je me souviens des chaussures à cirer, des lits à faire "au carré", des douches et lavabos collectifs où Mirbeau tel un brigadier nous indiquait les parties du corps que nous devions laver tous ensemble: pieds droit, cheville droite, jambe droite, genou...etc.
Dans le désordre: les sorties du jeudi au bois (les marrons en automne), le préau par lequel nous sortions pour s'y rendre, sa pissotière et ses toilettes, la voie de chemin de fer juste derrière, le berger allemand (de M. Hérault ? Neyrand ?), le jeux de billes et d'osselets à la récré où les "stand" en périmètre de la cour. Les collections de petites voitures et de porte-clefs qu'on s'échangeait. Qui se souvient de la "Bande-à-Moïse"? Je me souviens de ce Moïse imbattable, dans la cour mais surtout en classe, il me semblait que j'étais toujours "deuxième" !
Je me souviens de Mlle Moreau, de Monsieur Blanchet (ou Blanchard ?), de Monsieur Heyrault déjà cité dont il me semble qu'il était le gendre ou le neveu de M. Neyrand mais ce dont je suis sûr est qu'il était l'intendant de l'établissement. Qui se rappelle de sa fille (?) qui a été la seule à fréquenter des classes (et à jouer dans la cour) ?
Madame Neyrand, bien sûr, elle disait qu'on était tous ses enfants, en réalité certains plus que d'autres.
La vieille prof de piano, Madame ?(son nom m'échappe) qui a dit à ma mère au bout de la 2ème leçon que je n'y arriverai jamais.
La prof de chant qui nous avait appris le sous-marin jaune des Beatles (en français).
Et Monsieur Neyrand, avec sa canne, ayant été, paraît-il, victime d'un élève qui l'aurait un jour percuté dans la cour (dixit Madame Neyrand).

(A suivre....)

JP a dit…

Suite....

Je reprend le récit de mes souvenirs:

Comme cela a déjà été dit, la télé dans son meuble en bois qui fermait à clé où on regardait Zorro le jeudi après-midi, la bouffe qui me faisait gerber la plupart du temps, (j'ai eu beaucoup de mal depuis à re-manger de tout !), je me rappelle aussi qu'on buvait du vin coupé avec de l'eau (?!), l'école des filles de l'autre coté de l'avenue Victor Hugo, la mise en rang, le bras droit tendu pour prendre la bonne distance sous les ordres de ce "cher" Robert et, à ce propos son cabriolet 304 rouge dont j'avais, avec un camarade, dont j'ai oublié le nom (un grand gaillard), essayé de crever les pneus sans succès ! Mon camarade s'était d'ailleurs blessé dans l'opèration commando ! Le lendemain matin (j'étais demi-pensionnaire cette dernière année 66/67), ayant été dénoncés par nos camarades pensionnaires qui nous avaient mandatés pour cette opération, nous avons été tous les 2 pris à part par le propriétaire de la voiture dans la salle d'étude. Celui-ci m'a roué de coups de poings et même de pieds une fois à terre. 2 côtes fêlées, certificat médical à l'appui. Ma mère décida alors d'aller faire un scandale. Mais tout à été nié en bloc, par l'intéressé bien sûr et par M. Neyrand. Je n'étais alors plus le "bienvenu" dans la pension. Ce cher Mirbeau adorait sa bagnole (et avait notamment une dent contre moi)! Je note au passage que jamais l'idée d'aller crever les pneus de M. Heyrault ou de M. Neyrand nous serait venue ! Mais mai 68 n'était plus très loin et nous étions tous révoltés par le comportement sadique de notre surgé.

Qui se rappelle de jumeaux en culottes courtes étés comme hivers ? Qui se souvient de ces nuées de gros insectes, dont le nom m'échappe, qui envahissaient les salles de classe en automne ?

J'ai du mal à retrouver des bons souvenirs de cette époque mais cela est normal car nous ne vivions pas avec nos familles et être en pension à l'âge de 6 ans ne fait pas partie d'une enfance idéale.

Amitiés à tous,
JP Colas

JP a dit…

Qui se souvient de ces nuées de gros insectes volants, dont le nom m'échappe ?

J'ai finalement retrouvé leur nom: Des hannetons, totalement éradiqués depuis.
JP

Tino Bisagni a dit…

Salut Jean Pierre
Tes histoires sont impécables. Je n'aurais pas pu mieux écrire. Tes souvenirs sont exactement les miens. Par contre nous ne sommes pas beacoup à se rappeler de la vielle prof de piano. Mon problème a été exactement l'inverse du tien. La prof avait dit à mes parents que j'étais particulièrement doué pour la musique et le piano. Hélàs à l'époque tous les claviers que l'on trouve à bas prix partout, n'existaient pas et les pianos coutaient très cher et étaient très encombrants. Bref: fini les leçons de piano et fini la musique. Mais ça n'a servi a rien vu que j'ai été musicien professionel toute la vie (Saxophone, flute traversière, guitare et... piano, ainsi que organiste naturellemet). Ainsi mon père s'est absolument convaincu que le destin existe. Je n'ai pas couronné mon rêve de devenir chef d'ochestre mais au moins je me suis amusé beaucoup.
Merci de m'avoir rappelé ces petits particuliers. Bien cordialement.