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lundi 25 février 2008

Michel GAU nous rejoint , son témoignage.

De : Michel GAU
A : Alain GARREAU
Date : 25/02/2008 10:15:44
Titre : RE: RE: RE: Bienvenue
-----Message d'origine-----
Ok,écrit moi ton témoignage ici, je le passerai sur le blog sans problème.

Alain

-----Message d'origine-----
-----Message d'origine-----
va faire un tour sur notre blog-forum:
http://institution-paul-neyrand.blogspot.com/

il y a des nouveaux messages
amicalement

Alain

Bonjour !

Merci pour le lien du blog. Drôle, je ne me souvenais plus que le surgé s'appelait Mirbeau. Pourtant, vu le sadique que c'était, son nom n'aurai jamais dû m'échapper. Effectivement, j'aimerai inscrire un témoignage dans ce blog.
michel;gau4@orange.fr
Salut à +

TEMOIGNAGE
septembre 1966, j'ai 11 ans, mutation de l'institution Montaigne à Paul Neyrand avec un nouveau numéro, le 44. Je crois qu'il n'y avait rien à gagner au change. à Montaigne c'était la surveillante de dortoir qui avait la main leste, à Paul Neyrand, c'était le "surgé"
Celui-là, avait une belle bagnole, une Facel Vega, puis il l'avait revendu pour une Peugeot 204 cabriolet, rouge je crois...
Bons souvenirs des jeudi au bois de vincennes et des premières cigarettes, des" Flash", qu'on fumait en sortant le samedi en parcourant une ou deux stations de bus à pied. Les copains, je crois qu'un se nommait Laurendin, un autre Bertrand et Montreal, mais je ne peux en être certain. Les autres, si je peux me remémorer quelques images de leurs visages, je ne me souviens plus de leurs noms.
Je revois ce dortoir au deuxième ou troisième étage. Au dessus des voies ferrées. Les douches et les longs eviers avec les rangés de robinets. Les sanctions collectives, debout aux pieds des lits et l'invitation à peine voilée de dénoncer.
Le samedi, la sortie pour ceux qui n'étaient pas collés. Les chaussures qu'il falait cirer impécable; Mirbeau veillait... Mirbeau, toujours là, partout, à la cantine, sur une chaise montée sur une table, ainsi surplombait-il toute la salle. A l'affut, derrière les carreaux du bureau, surveillant ceux qu'il avait punis de tours de cour. Aux douches à nous claquer les fesses au mondre bruit, au moindre sourire. Dans les escaliers à faire regner le silence, dans la cour à siffler l'arret de nos jeux. Il hantait tous les coins et recoins de l'établissement, à croire qu'ils étaient plusieurs !
Je ne sais plus le nom de l'instituteur de notre classe, celui-là était plutôt sympa, souvent il s'embarquait dans des histoires, nous narrant ses témoignages, il avait fait la guerre, il en parlait fréquement.
Bon souvenir de la prof de chant qui nous avait apris le sous-marin jaune des Beatles ( en français ) Un exploit et sans doute un défit dans une intitution si conservatrice.
Une année, une seule année à Paul Neyrand, c'était déjà presque trop.

A plus, Michel Gau